Le risque de récidive fracturaire
Les fractures de fragilité affectent significativement la qualité de vie (4) avec 30 % des patients qui deviennent dépendants 1 an après une fracture de la hanche (5).
Avoir une première fracture augmente le risque d’avoir d’autres fractures (6) :
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Une première fracture du poignet augmente de 1,7 fois le risque d’avoir une fracture vertébrale.
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Une première fracture vertébrale augmente de 2,3 fois le risque d’avoir une fracture de la hanche.
Parallèlement, le risque de récidive fracturaire après une première fracture est 5,3 fois plus élevé́ au cours de l’année qui suit la fracture initiale (7).
Ostéoporose : des conséquences graves (8)
Outre le handicap qu'elles peuvent entraîner, les fractures ont aussi un impact négatif sur la survie des personnes qui en sont victimes : comme le montrent les chiffres, 1 an après une fracture de l’extrémité supérieure du fémur près de 25 % des personnes de plus de 55 ans décèdent. Les hommes sont davantage touchés que les femmes – respectivement 32,9 % contre 20,6 %. Un mois après la fracture, la mortalité masculine est quasiment le double : 10 % des hommes décèdent contre 5,3 % de femmes.
Plus de la moitié des patients ayant une fracture de la hanche ne retrouvent pas leur indépendance dans l’année suivant la fracture et ne parviennent pas à réaliser des activités quotidiennes (5).
Quels examens ?
Un diagnostic précoce de la détérioration osseuse conduira à une meilleure prise en charge et à terme, à une prévention des fractures. L’ostéodensitométrie permettra de mesurer la Densité Minérale Osseuse (DMO) (1).
Peut-on prévenir l’ostéoporose ?
Bien que l'ostéoporose soit une maladie dont on ne guérit jamais totalement, il existe des mesures de prévention pour tenter de l'éviter. (9) :
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une activité physique régulière
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une alimentation équilibrée riche en calcium
- une prise en charge adaptée des maladies ou des traitements susceptibles d'entrainer
une perte osseuse (1).